Guide de l’installation de l’ostéopathe en libéral : comment débuter ?

ostéopathie libérale

La spécialité l’ostéopathie est très demandée. Cette pratique manuelle permet d’aider les personnes qui souffrent de troubles psychosomatiques, et de troubles de mobilité. Que ça soit au niveau des articulations, des muscles ou encore du crâne.

Après l’obtention de leurs diplômes, beaucoup de personnes ne savent pas comment commencer leur activité professionnelle, et faire leur installation en tant qu’ostéopathes. Cela est normal, car il existe un grand nombre d’informations à connaître.

Cet article résume toutes les données liées à ce métier et sera un guide de l’installation de l’ostéopathe en libéral.

Les réglementations légales pour l’installation en tant qu’Ostéopathe

L’ostéopathie est une approche thérapeutique reconnue par le gouvernement français et l’Organisation mondiale de la santé depuis les années 2000. Elle permet de traiter et de diagnostiquer les déséquilibres de mobilité, et donc de rééquilibrer les tensions du squelette et des muscles.

Après l’obtention du titre d’ostéopathe, beaucoup de nouveaux diplômés commencent à exercer dans des cabinets privés en tant que libéraux. Pour se faire, ils doivent enregistrer leur attestation de réussite auprès de l’Agence Régionale de santé dans le département où ils exerceront. Il obtiendront un numéro ADELI qui leur permettra d’être référencés dans le répertoire national d’identification des professionnels de la santé.

Les statuts juridiques de l’Ostéopathe

L’Ostéopathe possède un large choix au niveau juridique pour exercer son activité libérale. Il pourra travailler seul ou avec des associés.

Exercer individuellement

Dans le cas où l’Ostéopathe décide de travailler seul, il devra déclarer son activité en tant que microentreprise, ou bien en tant que déclaration contrôlée.

La première est beaucoup plus simple à gérer au niveau de l’administration. Il suffira juste de tenir un registre des recettes, sachant que le chiffre d’affaires ne doit pas dépasser les 70 000 euros par année.

Le deuxième statut possible est la déclaration contrôlée. Dans ce cas l’ostéopathe devra détailler sa fiscalité, en tenant un journal des dépenses et recettes. Ce statut est plus adapté pour les personnes qui ont un chiffre d’affaires au-delà du maximum toléré pour le statut de micro-entreprise.

Exercer avec des associés

Dans le cas où l’Ostéopathe souhaite travailler avec un associé ou plusieurs en créant un cabinet commun, il devra se plier à l’une de ses formes juridiques  :

  • Société civile professionnelle (SCP) : pour être éligible, il faudra être au moins 2 associés. Un capital social minimum n’est pas demandé. Le régime social des gestionnaires d’une SCP est le même que pour les travailleurs non-salariés. Ils devront donc cotiser à la caisse de retraite, à la sécurité sociale, et avoir de préférence une mutuelle santé. Ce type de modèle juridique est conseillé pour ceux  qui vont accueillir un grand nombre de clients.
  • Société d’exercice libéral (SEL) : Son avantage est  de limiter la responsabilité des associés au montant de leurs apports dans leur société. Cela optimisera la gestion de l’entreprise en modulant les coûts sociaux et le paiement de l’impôt.

Choisir sa mutuelle TNS

Lorsqu’on est un travailleur non-salarié (TNS) – ce qui implique les travailleurs libéraux – il est important de prendre une mutuelle, car l’assurance sociale ne rembourse pas les frais médicaux à 100 %.

Les ostéopathes qui souscrivent à une mutuelle TNS pourront profiter de remboursements complémentaires de leurs honoraires d’hospitalisation. En plus d’un remboursement des soins d’optiques et dentaires.

Une complémentaire santé ou mutuelle TNS est parfois difficile à choisir. La première chose à faire est de connaître ses besoins, ainsi que les différents frais de santé auxquelles vous devrez faire face dans le futur. Il est possible de faire une simulation en ligne pour déterminer la mutuelle la plus avantageuse selon chaque situation.

Les différents types de mutuelles TNS

La loi Madelin propose deux types de contrats mutuels pour les travailleurs non salariés comme les Ostéopathes :

  1. Le contrat individuel : le travailleur pourra s’assurer avec son conjoint, et ses enfants. La tarification de ce type de mutuelle est déterminée selon l’âge et le nombre des personnes qui en bénéficient.
  2. Le contrat de groupe ou familiale : beaucoup plus avantageux pour les familles nombreuses. La cotisation ne dépend pas du nombre de personnes, et le montant de cotisation reste stable d’année en année.

Conclusion

Après s’être formé, l’Ostéopathe exerce généralement sa profession en tant que travailleur non-salarié. Plus précisément en tant que libéral.

Il existe différentes réglementations à connaître pour commencer sa carrière professionnelle dans ce domaine. Nous les avons résumés dans cet article pour que chaque nouveau diplômé puisse connaître les démarches à faire pour se lancer individuellement ou avec des associés.

Souscrire à une mutuelle pour les indépendants est un avantage pour profiter de divers remboursements des frais médicaux. il est donc important de prendre son temps pour choisir celle qui répond le plus à vos besoins.